L’accueil de personnes âgées a vu le jour grâce à un généreux donateur, Bernard Aubé, qui a, seul, financé et bâti deux centres d’accueil :
- Amaidi Illam, la maison de la paix et du repos, comprend 27 chambres, simples ou doubles, avec douches et toilettes individuelles. Aujourd'hui une trentaine de pensionnaires y résident, une majorité de femmes. Venant le plus souvent des trottoirs de la ville et sans ressources, ils sont amenés à Amaidi Illam et y bénéficient de la présence d'un bon encadrement, du personnel médical et du dentiste du Volontariat, 3 repas par jour, des animations régulières… et d’une fin de vie digne.
- Thendral Illam, la maison de la brise du large, en face de l'atelier Shanti à Dubraypeth. Comprenant 6 chambres, ce centre accueille des lépreux guéris, anciens ouvriers de l'Atelier Shanti et sans famille. Cette maison leur permet de vivre leur retraite dans de bonnes conditions, à côté de leurs anciens collègues et amis. Ils ont droit aux mêmes avantages que ceux d'Amaidi Illam.
Ayant reçu un terrain en ville, le Volontariat a décidé d'y ouvrir le centre Souriya pour garçons des rues, puis un accueil des plus jeunes au centre Nila Illam à la ferme de Touttipakkam.
- Souriya, un centre pour les garçons des rues: Pondichéry a vu croître le nombre d'enfants des rues, avec ou sans parents, en proie à tous les dangers (vol, prostitution, alcool, drogues, etc...). Les premiers pensionnaires étaient tous récupérés de la rue. Aujourd'hui certains viennent aussi de familles en difficulté qui se sont tournées vers le Volontariat pour éviter à leur garçon de finir sur le trottoir avec tout ce que cela implique. Cette maison en centre-ville accueille, depuis 2002, une trentaine de garçons. De 10 à 18 ans, ils y vivent et reçoivent une scolarité ou, pour les plus marqués d'entre eux, un apprentissage professionnel. Une présence au quotidien est assurée pour permettre un travail spécifique et patient avec chaque enfant: suivi avec un travailleur social, apprentissage d'un cadre de vie, d'un métier... Plusieurs de ceux qui ont fini leurs études secondaires poursuivent des études supérieures techniques.
- Nila Illam, un accueil pour les plus jeunes: Il a vite été évident qu'il fallait séparer les grands, très marqués par la rue, et les plus petits. Le Volontariat a donc ouvert en 2003, dans sa ferme de Touttipakkam, des maisons, loin de toutes tentations des rues. Gérées par des mamans de substitution, de petites maisons peuvent accueillir jusqu'à 8 enfants. Au départ 25, il y a aujourd'hui une soixantaine à la ferme puisque le Volontariat accueille aussi quelques enfants abandonnés et des enfants de communautés gypsies, confiés par leurs parents très pauvres. Tous sont scolarisés dans les établissements environnants.