Rappelons ici que c’est le nom officiel de la section crèches-maternelles depuis leur reconnaissance par le gouvernement de Pondichéry.
En septembre, on célèbre le jour des professeurs, « teacher’s day ». Chaque année, une fête est organisée par le Volontariat, avec les professeurs et les enfants, et on redit à cette occasion le rôle crucial qu’ils jouent dans la formation des enfants dont ils ont la charge.
Cette année ce jour correspondait à la célébration du 125ème anniversaire de la naissance du Dr Radhakrishnan, qui fut lui-même un professeur réputé, avant de devenir Président de l’Inde.
Une réunion des professeurs des crèches et maternelles est organisée le 21 de chaque mois. La réunion de septembre a été consacrée à une auto-évaluation des enseignants eux-mêmes pour juger des progrès qu’ils constataient et des méthodes employées.
Un questionnaire-évaluation, basé sur le programme du 1er trimestre (juin à septembre), a également été préparé par les enseignants. Il a ensuite été rempli par les enfants afin de mieux appréhender leurs progrès au cours de cette période. Résultats dans un mois.
8 novembre 2013
Au mois d’août dernier, les finances du Volontariat étaient si basses que nous envisagions de faire un emprunt à la banque (State Bank of India) pour payer les salaires de fin de mois. Cela aurait été une première en 50 ans d’existence du Volontariat !
Notre appel au secours a heureusement été entendu des comités et certains ont versé le 3ème trimestre un peu en avance, nous évitant ainsi des dépenses supplémentaires liées aux intérêts d’un emprunt. Un grand merci à nos amis de Belgique et France.
Pourquoi ?
La raison principale est que les dépenses, ici en Inde, ont beaucoup augmenté depuis 2 ans, alors que les recettes venant d’Europe ont plutôt tendance à diminuer. Effet de la crise en Europe, mauvaise image de l’Inde, …….
Le taux de change euro/roupie est de plus en plus avantageux, mais son effet négatif est que le coût des marchandises et, particulièrement, celui des produits de base pour la nourriture, la construction, les transports, etc, ne cesse d’augmenter.
Il y a aussi le fait que les dépenses ne sont pas régulièrement réparties au cours de l’année : de juin à septembre, le Volontariat doit faire face à la rentrée des classes du secondaire, plus de 1000 enfants, et de plus en plus de jeunes continuent dans des études supérieures, générales ou techniques, dont la scolarité annuelle doit être, en grande partie, réglée à la rentrée en août et septembre. Aussi les dépenses d’éducation, durant la période juin à septembre, dépassent largement la moyenne annuelle des dépenses du Volontariat.
En plus deux facteurs sont aussi cause de l’augmentation des dépenses d’éducation : 1- De plus en plus de parents préfèrent mettre leurs enfants dans des écoles privées, même s’ils doivent participer aux frais de scolarité, selon les règles du Parrainage en vigueur. 2- Le Gouvernement indien a ouvert plus largement qu’auparavant l’accès aux études supérieures, même aux élèves très moyens. Les institutions publiques sont les moins chères, mais nos jeunes n’ont généralement pas des moyennes suffisantes pour y accéder, aussi ils s’orientent vers des établissements privés qui coûtent beaucoup plus.
Le Volontariat tente de persuader les jeunes de diminuer leurs prétentions et d’aller vers des filières mieux adaptées et ayant des débouchés professionnels, mais ce n’est pas chose facile ! Déjà le Volontariat laisse à la charge des parents une partie des dépenses, après une étude au cas par cas avec les travailleurs sociaux.
Mais une politique plus stricte concernant les études supérieures devra être définie, de concert avec les comités qui représentent les parrains.
25 septembre 2013
Voilà, la première partie de l’échange solidaire entre le Volontariat et Emmaüs Toulouse est terminée : Mohana, Jeanine et Simon sont rentrés d’un séjour de près de 6 mois, riche en activités, en découvertes et en rencontres à la communauté de Toulouse.
Tout semble s’être très bien passé, comme en témoigne l’article ci-dessous, paru dans le journal de liaison de la communauté, La Feuille d’Autan, N°8 de juillet 13 [l’AUTAN est un vent bien connu des toulousains, annonciateur de pluie].
Un grand MERCI à tous les acteurs de la communauté, compagnes et compagnons, salariés et amis bénévoles qui les ont entourés tout au long de leur séjour.
Départ indiens
Après 6 mois passés dans notre communauté, Si-mon, Jeanine et Mohana sont repartis le 4 juillet retrouver amis et famille à Pondichéry. C’est avec beaucoup d’émotion que la veille ils nous présen-taient quelques mots de remerciement. Poulet à la crème, friandises, punch, musique et bonne hu-meur ont défini la fête qui avait été organisée en leur honneur. Tout le monde fut présent, Paul, Arnaud ou encore quelques compagnons nous ont décris par un discours, le plaisir d’avoir échangé et créé un lien vers l’inde afin de partager toujours plus les cultures et mélanger les genres. Quelques présents nous ont permis de leur montrer notre gratitude et de leur souhaiter bon voyage !
C’est avec beaucoup d’humour qu’ils se retrouvè-rent à l’aéroport avec plus de 3 valises chacun ne leur permettant pas de monter dans l’avion. Entre échange de vêtement et bazar à gogo, ils prenaient d’assaut l’aéroport et ont mis plus d’une heure avant de partir sereinement. Ce sera surement lors d’une correspondance de Toulouse vers Pondiché-ry en février, que quelques compagnons auront l’occasion de les retrouver, pour découvrir à leur tout leur mode de vie et leur culture !
Nous sommes ravis de ces rencontres et espérons que ces échanges continuent encore et encore...
31 juillet 2013
Une bonne nouvelle : cette association belge, de Liège, qui a déjà aidé le Volontariat par le passé, a accepté de sortir de son domaine de prédilection, l’aide aux enfants.
En effet, à travers leur journal de liaison, N°3 de juin/juillet 2013, SOS Enfants abandonnés voudrait sensibiliser ses lecteurs et donateurs à notre accueil de personnes âgées Amaidhi Illam [personnes démunies venant de la rue] et Thendral Illam [anciens ouvriers, lépreux guéris, de l’Atelier Shanti, sans famille] pour leur permettre de vivre, dignement et dans l’affection, leur fin de vie.
Nous espérons que beaucoup de personnes seront sensibles à cet appel et le traduiront, soit par un don ponctuel, soit par le parrainage d’un de nos aînés, car, depuis le décès, il y a 5 ans déjà, du réalisateur de ce programme, Monsieur Aubé, qui le soutint financièrement jusqu’au bout, le Volontariat dépend entièrement de la générosité de donateurs individuels ou institutionnels.
Nous voulons absolument poursuivre ce programme qui nous semble essentiel, car la société indienne, en pleine mutation, se préoccupe de moins en moins de ses « vieux », la famille tendant à se nucléariser comme en occident. Or il n’existe pas, ici, de système de protection sociale pour ces personnes abandonnées, sans ressources.
Il est extraordinaire de les voir revivre, celles et ceux que nous croyions à la fin de leur vie quand nous les avions recueillies. Entourées de l’affection de tous, elles vivent !
Bravo pour cette initiative et un grand MERCI de l’intérêt que vous portez et porterez à nos aînés.
Vous pouvez consulter directement le journal de SOS Enfants abandonnés en cliquant ci-dessous :
30 juillet 2013
Arnaud de Blic et ses enfants, le Consul général de France et l’ensemble du Volontariat à Pondichéry, salariés et membres de l’association, ont le grand plaisir de vous annoncer que :
« Par décret du Président de la République française, en date du 29 mars 2013, Madeleine de Blic, fondatrice du Volontariat et en service depuis 51 ans, a été nommée au grade de Chevalier de la Légion d’honneur. »
Sa nomination a paru dans le Journal officiel du dimanche 31 mars 2013.
Cette distinction lui sera remise, le 10 mai 2013, par son Excellence l’Ambassadeur de France en Inde, lors d’une cérémonie qui se tiendra au centre Sakthi Vihar du Volontariat, au milieu du personnel, des enfants du groupe de parrainage et de ses amis et connaissances.
15 avril 2013
Très régulièrement cette troupe, basée en France, tourne dans les villes indiennes et passe à Pondichéry puisque c’est le lieu de l’Inde où se trouve la plus grande concentration de francophones. Mais finalement peut importe la langue parlée, le rire est universel. D’ailleurs depuis plusieurs années, la troupe a entraîné plusieurs indiens parlant le tamoul, cela facilite le contact avec les petits.
Nous l’avons constaté encore cette fois-ci où ils ont donné 2 spectacles pour les enfants du Volontariat, d’abord à Sakthi Vihar devant plusieurs centaines de scolaires et le lendemain, dimanche, à la ferme, pour les enfants de Nila Illam et tous ceux de Selvanilayam qui sont montés dans notre bus. Les deux fois, cela a été un franc succès, les enfants réagissaient aussi bien aux clowns tamouls qu’aux mimiques des clowns français.
Quelques photos de cet évènement :
5 mars 2013
Cette réunion de tous les comités de soutien au Volontariat en Inde, généralement biennale, se tenait cette fois-ci à Pondichéry, elle vient de s’achever et, seul, un comité manquait à l’appel.
A côté de tous les aspects positifs constatés et d’une amélioration significative dans le domaine de la gestion de programmes comme celui du Parrainage, l’assemblée a mis l’accent sur des problèmes qui pouvaient compromettre l’avenir et même le présent de certaines de ses activités. Ainsi l’Atelier Shanti a été au cœur des discussions, de même le Service des enfants en raison du coût croissant de la vie en Inde et notamment des produits de base. Des solutions pérennes ont été envisagées et soumises à discussion.
Un certain nombre de décisions ont été prises par les membres représentants des comités, elles seront explicitées dans le compte rendu officiel de ces journées qui sera publié dans le Journal du Volontariat, premier numéro de 2013.
En voici quelques-unes, parmi les plus significatives.
Concernant l’Atelier Shanti :
1- L’édition du Catalogue 2013 des tissus et articles de confection est imminente et tient compte à la fois d’un nombre restreint de couleurs, des rouleaux de tissus en stock et d’une révision des
prix pour compenser l’augmentation du coût des matières premières et de la main d’œuvre.
2- Contrôle de la gestion, tant des matières premières que des finances, plus strict que par le passé, exercé par le Volontariat.
3- L’actuel coordinateur ne se représentant pas, un membre d’un comité prend la relève pour aider à la gestion de l’atelier et des commandes.
4- Financement d’un stock de fil de coton, à teindre, pour « réamorcer la pompe » en attendant un plan de production consécutif à de nouvelles commandes.
Concernant le programme de Parrainage, élargi aux Crèches, Souriya et Nila Illam :
1- Nécessité d’un encadrement plus spécialisé pour les enfants de Souriya
2- Nécessité d’une meilleure instruction, de type scolaire, même minimale, des apprentis de la section Liege carpentry, à côté de leur formation professionnelle.
3- Pour la détermination du montant d’un parrainage, tenir compte d’un coût moyen en constante croissance pour le Service aux enfants parrainés, partiellement compensé par la dépréciation de la
roupie envers l’euro.
4- Tenir compte du coût de plus en plus élevé des études supérieures et techniques et proposer des parrainages spécifiques.
5- Les comités sont incités à davantage insister sur les parrainages de programmes du Volontariat.
Un programme culturel a cloturé ces journées au cour duquel les enfants, des crèches jusqu’aux ados, ont pu montrer leur talent dans les différentes disciplines d’activités extra-scolaires, présentées à la large assistance : enfants du groupe scolaire, ouvriers des différentes sections, personnel et de nombreux membres des comités et visiteurs. Contribution (insert pour le site)
11 février 2013
Depuis la visite du Président de l’Inde, Dr Abdul Kalam, en juin dernier, le Volontariat a acquis une notoriété qu’il n’avait jamais cherché à avoir.
Depuis des années, le Volontariat envoie régulièrement des malades ou des hommes en cure de désintoxication au « Pondicherry Institute of Medical Sciences (PIMS) ». Or cette année, le Principal de cet Hôpital Universitaire a demandé à Madeleine de Blic d’être la Chief Guest, l’Invitée d’honneur, pour la célébration du Republic Day, en présence d’un millier d’étudiants, docteurs, infirmières et autres membres du personnel.
Invitée à prendre la parole, Madeleine a exprimé le fait que l’indépendance n’est pas uniquement un acte politique. Tout humain qui lutte pour sa survie et celle des siens ne peut avoir un sentiment d’indépendance ; celle-ci ne peut s’acquérir qu’à travers une éducation, un travail, une égalité effective de ses droits de citoyen.
Puis a été lu le texte qui avait été préparé avec notre Présidente Dr Anandalakshmy pour cette occasion et qui eut beaucoup de succès puisque le Principal va le distribuer à tout son personnel et ses étudiants. Ce texte, en anglais, peut être lu à la rubrique NEWS de ce site, version anglaise.
Pendant ce temps, beaucoup de nos enfants, notamment ceux de Souriya et de Nila Illam, se rendaient à la célébration officielle du Territoire de Pondichéry, au terrain de sport d’Oupalam. Allocutions, défilés militaires et de groupes de jeunes, défilé de chars décorés, préparés par les divers services municipaux. Après cette sortie et un repas préparé par notre cuisine centrale, les enfants sont repartis à la ferme, avec des toulousains venus pour la réunion des comités Volontariat de début février.
28 Janvier 2013
Cette fête qui a lieu, chaque année, vers la mi-janvier est certainement la plus importante du pays tamoul. Sans entrer dans de longues explications qui peuvent être trouvées ailleurs, sa symbolique est le renouveau, celui de la terre, de la nature, du calendrier et de l’esprit.
Dans la culture hindoue, c’est le début de l’année, c’est aussi le printemps après la période pluvieuse de la mousson hivernale [malheureusement très déficiente cette année], le nouveau riz, planté en septembre, a été ou va être récolté. Les vaches qui sont les instruments de travail [de moins en moins] des agriculteurs et produisent le lait sont célébrées à Mattu Pongal. Le dernier des trois jours est réservé aux visites de la famille et des amis.
Au Volontariat, la fête du nouveau riz avait été célébrée en avance avec les petits des crèches et maternelle, puis à nouveau et en plus grand à la ferme : diverses préparations de riz de la nouvelle récolte ont été cuites dans des pots de terre nouveaux et lorsque ceux-ci ont débordé, tout le monde a chanté et dansé. Des jeux et des danses avaient été organisés avec les jeunes de Nila Illam.
Quelques photos de cet évènement :
21 Janvier 2013